Roch Voisine a une compagne qui a 26 ans de moins que lui. Il vit avec une femme qui n'est pas de sa génération, mais de celle de ses enfants... Roch Voisine est un puma.
Roch Voisine est un vieux monsieur de 54 ans. Sa compagne a seulement 28 ans. "Ma copine est plus jeune, mes enfants sont encore jeunes. A un moment, tu t'aperçois du décalage" a expliqué Roch Voisine.
"Finalement, c'est chiant de vieillir, il faut l'accepter" a dit avec philosophie Roch Voisine. Et il a ajouté : "On peut se convaincre de toutes sortes de choses, on se dit qu'on vieillit comme le bon vin par exemple. En vieillissant, on se sert un peu plus de sa tête et de son coeur, et c'est magnifique. Mais à la fin, c'est chiant de vieillir."
Source ; Côte France (juin 2017)
Rediffusion d'une note de 2017
Une chanson bouleversante à écouter.
Comment choisir un lave-linge solide ?
L'appareil haut de gamme n'est pas forcément le plus costaud... Optez pour un lave-linge doté d'une cuve en Inox plutôt qu'en plastique.
Ne fonctionnez plus en mode binaire pour trouver le bonheur
Pour vous, c’est tout ou rien. Attention, on se calme : la vie n’est pas seulement en noir et blanc... Il existe énormément de nuances, ne l’oubliez pas, entre le bien et le mal. C’est une véritable décision et un véritable bonheur de ne plus voir la vie sur un mode binaire, pour trouver ce qui fait sens pour vous. La vision binaire est très réductrice, accepter de sortir de cette vision du «tout noir ou tout blanc» c’est ouvrir une porte vers une vie plus complexe certes, mais où les possibles sont plus nombreux.
Le vaccin contre la grippe est assez peu efficace. Ce n'est pas vraiment une révélation...
Les chercheurs ont étudié plus de trente études publiées entre janvier 1967 et février 2011, dont 17 essais randomisés et 14 études observationnelles.
"De nouveaux vaccins avec une efficacité clinique améliorée sont nécessaires pour réduire significativement les taux de morbidité et de mortalité liés à la grippe", concluent les principaux auteurs de l'étude.
Je ne me fais pas vacciner contre la grippe et vous ?
Rediffusion d'une note du 28/10/2011
Le tueur en série de Besançon était anesthésiste. Il tuait les patients de la clinique.
Le médecin, mis en examen pour empoisonnement, avait la réputation d'être le meilleur de sa spécialité dans la clinique de Besançon où il oeuvrait.
Lui, brillant médecin, anesthésiste célébré par ses pairs et unanimement apprécié à la clinique Saint-Vincent où il officiait depuis treize ans, a plongé ses confrères dans la stupeur. Aucun d'entre eux ne peut croire qu'il se soit rendu coupable d'empoisonnement sur ses patients ou sur ceux de collègues, tant ces faits sont une injure au serment d'Hippocrate. « Démoli psychologiquement », l'un d'eux confie n'avoir pas réussi à travailler mardi après avoir appris la nouvelle. A la clinique, on se posait évidemment des questions : « Nous pensions plutôt à une erreur de manipulation ou à une vengeance d'un ancien employé, d'autant que, dans certains cas, c'était lui qui avait réanimé les patients avec succès », détaille un confrère.
Originaire de l'Ouest, ce père de famille aujourd'hui âgé de 45 ans avait choisi Besançon pour effectuer son internat de médecine, marchant dans les pas de son père, lui-même anesthésiste. Un métier qu'il exerçait depuis avec talent. « C'est un excellent praticien, très capé en réanimation, l'un des meilleurs. Dès qu'on avait un problème grave avec un patient, c'est lui qu'on appelait à la rescousse », rapporte un collègue de la clinique. « Brillant », « sérieux », « dynamique », « travailleur », « amical », un « leadeur » qui s'occupait volontiers du casse-tête des plannings, apportait bonbons en salle de réveil et croissants au personnel. « C'était un collaborateur en or, décrit-il, toujours à la pointe des nouveautés, qui faisait progresser notre équipe... Il va nous manquer. ».
lls balancent entre incrédulité et doutes
Un portrait dithyrambique qui ne trouve pourtant guère d'écho dans son village où, à l'inverse, le médecin est décrit en notable peu amène, voire ostensiblement hautain. « Il fallait le servir comme Monsieur le prince », se souvient une commerçante. « Il nous faisait bien sentir qu'il y avait deux mondes : lui, le grand spécialiste, et nous », résume une habitante. Mais, relève cette dernière, peinée pour sa femme et ses trois enfants, sur qui s'est depuis abattu l'opprobre social : « Entre un mauvais coucheur et un empoisonneur en série, il y a tout de même un fossé. » Une incrédulité partagée par cet ancien collègue, pour qui la thèse de l'accusation, celle d'un docteur Jekyll et M. Hyde qui injecterait la mort aux patients pour avoir la satisfaction de les en sauver, ne tient pas la route. « Miser sur le malaise du patient d'un collègue pour venir le sauver, c'est tordu. Et il sait parfaitement qu'en cas de problème, tout est passé en revue. Il serait donc à la fois machiavélique et complètement débile ? Ça ne tient pas ! », lâche-t-il.
Aussi improbable que leur paraisse l'idée d'un pompier pyromane prêt au suicide professionnel et social, certains ont toutefois des doutes. « C'est vrai que, dès qu'il arrivait, il identifiait très vite le problème. Je lui faisais une confiance totale, s'attriste un collègue. Aujourd'hui, on se pose nécessairement des questions sur tel ou tel cas problématique qu'on s'expliquait mal à l'époque ». Il n'est pas le seul : les enquêteurs ont saisi une quarantaine de dossiers jugés suspects à la clinique depuis 2008. Pour une vingtaine d'entre eux, l'issue avait été fatale.
Le Parisien
Le bloc opératoire est le lieu idéal pour commettre un crime parfait. Il n'y a, hélas, pas besoin de mobile à un meurtre dans ce monde ou un mobile très dérisoire (trop vieux, trop gros, trop maigre, trop grand, trop blond, trop brun, trop bavard, trop taciturne... ou n’a pas répondu à une question). Ou simplement une simple pulsion meurtrière (malade mental) ou une personnalité sadique, perverse, comme pas mal d’individus dans ce milieu. Il a été décrit comme un individu arrogant et ça peut expliquer qu’il a été facile et normal pour lui de supprimer des vies humaines, jugeant les patients comme des sous-hommes, des bêtes d’abattoir, des choses inutiles qu'il se devait de supprimer...
Il y a une omerta incroyable et terrifiante entre ces professionnels de santé. Ils ne se considèrent pas comme des collègues, mais comme des confrères ! Ils appartiennent à une confrérie, à une espèce de secte. Ils se défendent bec et ongles, quoi qu’ils aient fait... Ces professionnels, souvent sans scrupules, usent très souvent de la plus grande mauvaise foi, voire mentent de manière éhontée pour se couvrir et couvrir leurs «chers confrères».
Des «soignants/tueurs en série", le milieu hospitalier en compte beaucoup. Les médecins restent impunis dans la majorité écrasante des cas, cela ne peut que les encourager à assassiner et non pas les dissuader...
Une pensée pour toutes les victimes de cet assassin, de ce tueur en série. Et pour toutes les personnes lâchement et cruellement assassinées dans les hôpitaux du monde entier.
Mars 2017
Rediffusion