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Vivreaupresent

histoires insolites mais vraies

Le mari de Louise est mort à 42 ans, après une très banale opération

25 Avril 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Histoires insolites mais vraies

 

 

Louise a 40 ans et elle est déjà veuve. Hubert, son mari est mort à 42 ans à cause d'une opération facultative et très bénigne. 

Hubert faisait des sinusites chroniques qui lui empoisonnaient l'existence. Il avait la sensation d'avoir une barre au dessus du front et une douleur persistante dans toute la tête pendant ses crises. 

C'est son médecin traitant qui lui avait préconisé de se faire opérer. Le médecin voulait  que ce soit dans un hôpital parisien mais la liste d'attente étant trop longue, Hubert a décidé de se faire opérer dans une petite clinique proche de son domicile. C'était un établissement très chic, qui ressemblait à un hôtel 4 étoiles. Dans le hall, il y avait des fauteuils philippe Stark et des téléviseurs plasmas dans toutes les chambres. 

Louise a accompagné Hubert à la clinique, un lundi matin à 7 H30. 

A 9 h30, il était amené en salle d'opération. 

A 10 H 30 il était réveillé. 

Le lendemain, le chirurgien est venu pour lui enlever les mèches. 

Hubert pensait, naïvement, que tout s'était bien passé... 

 

48 h plus tard il était mort . 

Mais que s'est-il donc passé ? 

 

De retour, chez lui, Hubert avait encore un peu de mal à respirer. 

Vers 20 h Hubert a commencé à se plaindre de douleurs à la tête. Louise lui a donné un comprimé anti-douleur que le chir lui avait prescrit. 

Hubert s'est endormi 

 Vers 23 h, Louise a décidé d'aller se coucher. Hubert est allé à la salle de bains. Il lui a alors appris qu'il avait une migraine à "se taper la tête contre les murs". Louise a donné un autre comprimé anti-douleur à son époux. Inquiète, elle a "osé" téléphoner à la clinique. On lui a répondu après 25 sonneries... Une voix endormie lui a répondu qu'il n'y avait pas de médecin de garde, la nuit. Elle lui a demandé de rappeler le lendemain à 8 h30, un peu excédée d'avoir été dérangée dans son sommeil...

 A 7 h le lendemain, Louise était réveillée. Hubert était aux toilettes. Il était à genoux par terre, en train de vomir et il lui a annoncé que ça n'allait pas du tout. Il avait de la fièvre et une forte douleur dans le cou et dans la tête...  Louise s'est jetée sur le téléphone. Elle a eu le même message que la veille, on lui a demandé de rappeler après 8H30.

 Louise a rappelé à 8 h 30. C'est l'assistante du chir qui a pris l'appel. Elle l'a fait patienter 10 mn au téléphone avant de reprendre la communication. Elle lui a seulement dit que le médecin ne pouvait pas la prendre au téléphone et qu'elle leur fixait un RV pour 17 H. Elle a prétendu que le chir était au bloc toute la journée et qu'il était impossible d'obtenir un RV avant et qu'on lui faisait même une fleur de les recevoir ainsi.

A 17 h, ils sont arrivés à la clinique. Hubert souffrait énormément. Aux mots de dos et aux vomissements s'étaient ajoutés des maux de ventre. 

 Elle a informé de son arrivée la standardiste qui semblait avoir été recrutée dans une agence de mannequin. La poupée lui a fait un grand sourire commercial en la prévenant que le Docteur avait un peu de retard.

 La moutarde est montée au nez de Louise, elle s'est écriée : "Je n'attendrai pas une minute de plus, allez chercher le docteur immédiatement". La nonchalante créature de rêve s'est mise à battre des cils en lui demandant de se calmer.

 C'est à ce moment-là qu'il y a eu un grand bruit dans la salle d'attente. Hubert était étendu sur le sol et sans connaissance.

 La bombe a détallé dans le couloir sur ses talons aiguilles.

  Deux infirmiers ont accouru et allongé Hubert sur une civière. Louise n'a pas été autorisée à les suivre. Elle a attendu dans la salle d'attente. Toutes les 10 mn, elle se plantait devant la sublime secrétaire pour lui demander ce qu'il se passait et l'autre, aux réponses toutes prêtes, lui répondait invariablement  que le docteur s'occupait de son mari et qu'elle viendrait la chercher dès qu'elle pourrait le voir.

 Une heure plus tard, personne n'était venu...

 Louise a appelé le médecin traitant de Hubert. Il était scandalisé que l'on ait rien fait avant car il s'agissait d'un syndrome méningé.

Le médecin traitant a rappelé Louise quelques mn plus tard. Il lui a révèle qu'il n'y avait pas de réanimateur à la clinique et qu'il avait contacté l'hôpital pour faire admettre Hubert en urgence. Il avait commandé une ambulance. 

Eh oui pas de réanimateur à la clinique c'est possible ! 

L'ambulance est arrivée assez rapidement. La secrétaire-bimbo a conduit les ambulanciers et Louise à l'endroit où se trouvait Hubert, c'était une chambre de la clinique. Un des ambulanciers comprenant la gravité de la situation a fait sortir Louise de la chambre pour qu'elle ne voit pas son compagnon mourir. Le chir et deux infirmiers faisaient un massage cardiaque. Il n'y avait pas de défibrillateur dans cette clinique.

 Les ambulanciers en avaient un mais il était trop tard...

Louise s'est assise par terre dans le couloir, elle était anéantie. 

 Un des ambulanciers est sorti de la chambre, il s'est accroupi pour se mettre au niveau de Louise, il lui a pris les mains dans les siennes et il l'a informé... que tout était fini.

Hubert est mort à cause d'un ramassis d'erreurs médicales : 

Le chir avait trop gratté, trop profondément surtout dans les sinus et il avait provoqué une méningite.

Ensuite il n'avait pas été capable d'établir un diagnostic malgré les symptômes évidents.

Dans cette clinique, aucun personnel compétent pour la réanimation.

 

Chers lecteurs, cette clinique n'est pas fermée et elle continue à fonctionner comme avant, avec le même personnel. Vous pouvez aller vous y faire opérer si vous le désirez.

 

Ma source : "Confessions" d'avril-mai 2011

 

 

 

 

  Rediffusion d'une note de mai 2011

 

 

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Rufino Borrego cloué dans un fauteuil roulant à cause d'une erreur de diagnostic

23 Avril 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Histoires insolites mais vraies

 

Un sexagénaire portugais, Rufino Borrego, a passé 43 ans dans un fauteuil roulant. Il avait été convaincu par un neurologue, pas très compétant, qu’il souffrait de dystrophie musculaire, il n’avait plus marché depuis ses 13 ans.
Une neurologue, plus intelligente que le premier neurologue, a corrigé l'erreur en 2010, découvrant qu'il souffrait de myasthénie congénitale. La simple prise d'un médicament contre l'asthme, indiqué dans le traitement de cette maladie rare qui se traduit par une faiblesse musculaire, et quelques séances de physiothérapie lui ont permis de recouvrer l'usage de ses jambes. 

 

Rediffusion

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Un asthmatique amputé dénonce une erreur médicale...

14 Avril 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Histoires insolites mais vraies

Un homme de 39 ans a été amputé de la jambe droite à la suite d'une allergie à la pénicilline. Traitement qu'il avait pris pour une crise d'asthme.

Arrivé aux urgences pour une grave crise d'asthme, Mohamed O. est reparti amputé d'une jambe. En cause, un traitement à la pénicilline, à laquelle il est allergique. Le patient a demandé réparation jeudi devant le tribunal administratif à hauteur de 362 500 euros. 

Mohammed O., 39 ans se rend aux urgences du centre hospitalier de Maubeuge le 31 janvier 2004 dans un état grave, rapporte La Voix du Nord. Le lendemain, il est transféré au Centre hospitalier régional (CHR) de Lille au service de réanimation. Les médecins, ignorant son allergie, lui administrent la pénicilline. Le 6 février, le service médical s'aperçoit que sa jambe droite n'est plus irriguée. De graves complications qui entraînent une première intervention chirurgicale, insuffisante. Le patient déclare une phlébite qui rend l'amputation inévitable. 

Aucune faute médicale

Mohamed O., estimant que le CHR avait commis une grave erreur, entend le poursuivre devant le tribunal administratif. Pourtant, "aucune faute médicale de soins ou organisationnelle n'a été commise", déclare un premier expert. 

Le patient saisit également la commission régionale de conciliation et d'indemnisation (CRCI) mise en place en 2002 par Bernard Kouchner. Elle indemnise les accidents fautifs incluant les acteurs de santé. Pour un deuxième expert, il s'agit d'un "aléa thérapeutique, complication d'un acte de soin pour un asthme aigu" quand un dernier, plus sévère avise que "la prise en charge en réanimation a permis de sauver la vie de Mohamed O." Le personnel médical n'a été informé que le 4 février de l'allergie, "c'était trop tard", explique le rapporteur public.  

Aucune erreur n'ayant été constatée, le CHR demande le rejet de la requête de Mohamed O. Le jugement est mis en délibéré.

 

 

 

 

 

 

Si Mohamed ou sa famille n'avait pas signalé l'allergie à cet antibiotique, les soignants ne pouvaient pas savoir qu'il était allergique à la pénicilline,  ils ne sont pas extralucides... Ces soignants semblent avoir fait leur travail correctement, il n'y a pas de faute !  Néanmoins je comprends la détresse de Mohamed, c'est dramatique pour lui...

 

 

  rediffusion d'une note du 20/05/2011

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Le magazine "Marie-Claire" a indirectement sauvé la vie à Karine...

15 Mars 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Histoires insolites mais vraies

  

 

Octobre 2009. Elles étaient nombreuses ces belles stars de moins de 50 ans qui avaient posé nues dans la revue "Marie-Claire" pour le dépistage du cancer du sein dès 40 ans, le cancer féminin le plus courant et le plus tueur. 

Karine allait avoir 40 ans. Elle a consulté sa gynéco. Après la palpation rapide des seins, la routine, tout était "normal" pour la gynécologue. La palpation des seins permet plus facilement de déceler un cancer chez les femmes matures ou seniors (+35 ans) que chez les jeunes filles et les jeunes femmes car les seins sont moins denses... Il faut être honnête cet examen ne sert à rien, même chez les femmes de 40 ans et +. Une palpation des seins est inutile dans 98 % des cas... Un cancer fait souvent quelques millimètres... et une palpation s'avère totalement inefficace.  

Néanmoins, Karine a osé lui demander de passer une mammographie chez un radiologue malgré le diagnostic qui se voulait très rassurant... Karine avait lu l'article de "Marie-Claire". La gynéco n'a pas refusé, elle ne voulait pas perdre Karine comme cliente. 

17 mars 2010. Karine a fait une mammographie. Le verdict est tombé : ACR5. La radiologue, très  directe et loyale, lui a annoncé aussitôt "Vous avez un cancer. Vous aurez certainement une opération plus des rayons et une chimiothérapie".  

Juin 2010.  Biopsie : Cancer du sein confirmé. La terre s'est arrêté de tourner pour Karine. 

2 juillet 2010 : ablation du sein et reconstruction immédiate. Le cancer était plus grave que les médecins le pensaient au départ. 

En janvier 2011, au moment de la diffusion de son témoignage dans le magazine Marie-Claire, Karine avait 6 séances de chimio de programmées, elle en avait fait 2. 

Karine voit désormais la vie différemment. Elle fuit les gens qui se plaignent, elle n'a plus de temps à leur accorder... Elle savoure chaque instant de sa vie et elle partage d'agréables moments avec ses enfants. 

N'hésitez pas à demander une mammographie à votre médecin traitant ou à votre gynécologue que vous ayez 25 ou 85 ans et ne faites pas confiance aveuglément à votre gynéco, qui n'est qu'un inconnu et pas un ami. S'il ou si elle se vexe, n'hésitez pas à changer de crèmerie...

 

 

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 Votre meilleure amie 

 

 

 

rediffusion d'une note du 28/04/2011

 

 

 

 

 

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Un anneau gastrique et un chirurgien incompétent ont entraîné la mort d'une patiente clermontoise

12 Mars 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Histoires insolites mais vraies

 

Un chirurgien qui opérait à la clinique de La Plaine à Clermont-Ferrand a été renvoyé devant le tribunal correctionnel à la suite du décès d’une de ses clientes ont indiqué ses avocats, confirmant une information du journal La Montagne.

Il l’avait opérée une première fois en 2000 pour lui poser un anneau gastrique, dans le but de diminuer ses problèmes d’obésité, Pascale Sagouis avait perdu une soixantaine de kilos mais avait des difficultés à s’alimenter. :\

En octobre 2009, il avait procédé au retrait de cet anneau gastrique et à l’ablation d’une partie de l’estomac :ouch: :ouch: . Deux jours après, cette patiente avait fait une hémorragie importante, puis avait présenté plusieurs complications. :fou: Admise en réanimation, elle est décédée avant d’être à nouveau opérée. :sweat:

Son mari avait déposé une première plainte, qui a été classée sans suite, puis une seconde qui a entraîné l’ouverture d’une information judiciaire, accompagnée d’expertises. Cette procédure vient d’aboutir avec ce renvoi du chirurgien (aujourd’hui à la retraite) devant le tribunal correctionnel.

 

Je ne comprends pas que des personnes se fassent poser un anneau gastrique pour maigrir. Se faire opérer pour maigrir, c'est de l'inconscience, de la folie... Il suffit simplement de troquer son assiette contre une assiette à dessert et on diminue ainsi les portions.

C'est scandaleux que des pseudo-médecins, plus charlatans que médecins, proposent de telles opérations et qu'ils en aient le droit... 

 

Note de 2017

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