histoires insolites mais vraies
Juliette a été harcelée pendant 5 ans, après avoir mis son CV sur le net...
Juliette est une très belle jeune femme de 31 ans. Cette anglaise a vécu dans la peur pendant 5 ans. Elle redoutait toujours que son bourreau surgisse de nul part pour l'égorger.
Tout a commencé en 2005. En avril 2005, elle a fait le tour des forums sur le net pour y déposer son CV. Elle avait publié des photos sur son profil.
Un jour, quelqu'un a posté un commentaire désobligeant sur son apparence physique. Juliette a rapporté, aussitôt, le problème au modérateur. Mais cela ne fait qu'attiser la haine de l'inconnu(e) derrière son écran. Il ou elle prend des multi- pseudos pour se faire passer pour plusieurs personnes, pour la dénigrer sur son physique. Les mêmes mots revenaient toujours, des mots insultants ( "ordure", "immonde" etc.). On lui reprochait d'être hideuse, ce qui est totalement faux, elle est très jolie et je ne suis pas hypocrite en disant cela. On lui préconisait même la chirurgie esthétique.
Juliette avait le sentiment que son harceleur était quelqu'un de son entourage, elle devenait plus ou moins parano. Il suffisait qu'un de ses proches employe un mot commun avec le harceleur pour qu'elle sursaute et pense avoir démasqué "le malade".
En 2006, un an plus tard, la violence verbale monte d'un cran et Juliette est menacée de mort... Je cite les mencaces de mort qui font froid dans le dos : "Tu mérites une mort lente et douloureuse" ou encore "J'ai engagé un tueur à gage pour te buter" ou " Je vais t'égorger". Qui n'aurait pas été terrifié à sa place ? Personne !
Elle décide de porter plainte mais la police ne compatit pas. Quand elle leur a demandé de remonter jusqu'à la personne grâce à son adresse IP, ils lui ont demandé ce que c'était, aussi incroyable que cela puisse paraître...
En octobre 2009, le corbeau finit par commettre une erreur, et une grossière erreur. Il a contacté Juliette sur le site "Copains d'avant" en utilisant son vrai nom... Vous l'aurez compris, le corbeau est une personne distraite.
Mais qui était le corbeau ? Un ami ? un membre de la famille ? un voisin ? son boulanger ? un ex ? le prêtre ? le maire ? son garagiste ?
Vous ne devinez pas ?
Eh bien je vais vous le dire !
C'était une femme et une totale inconnue. Elle avait choisi Juliette au hasard. Elle harcelait d'autres personnes, elles avaient plusieurs proies. A une mère de famille qui avait mis des photos de ses enfants sur "youtube", elle lui ordonnait de tuer ses enfants avant Noël car ils était "trop affreux".
Elle a été arrêtée quelques mois plus tard. Elle a été jugée "irresponsable", elle avait l'âge mental d'une ado de 14 ans.
Juliette a obtenu une ordonnance d'éloignement mais on a refusé de répondre à ses questions. Elle ne sait pas le motif pour lequel elle a été pris comme cible !
Juliette a compris, aujourd'hui, qu'internet permet de tout dire et que mettre son CV en ligne peut-être très dangereux. Cette femme en est restée aux paroles, mais un ou une autre aurait pu passer à l'acte... Il faut éviter de divulguer son nom et son adresse sur le net, son numéro de tél et de mettre des photos de soi ou de ses enfants. On a déjà assez de fous dangereux autour de nous alors ne multiplions nos risques avec le net.
Source : "Clooser" du 12 au 18 mars 2011
Rediffusion
Une jeune maman a passé 13 jours avec une compresse dans le ventre, oubliée par l'équipe chirurgicale qui l'a accouchée par césarienne de son second enfant à l'hôpital de Cahors,
La maternité de Cahors concède un "événement indésirable grave" au quotidien La Dépêche du Midi. Il aurait pu coûter la vie à une jeune maman. La jeune femme de 29 ans avait subi une césarienne le 7 octobre et accouché d'un garçon en bonne santé, a expliqué le père à l'AFP sous couvert de l'anonymat. Elle a regagné son domicile une semaine plus tard mais très rapidement, son état de santé s'est dégradé. "Elle se plaignait de forts maux de ventre et puis les douleurs sont devenues intolérables", a dit son conjoint.
Le 19 octobre, elle est transportée aux urgences, où un scanner et une radio révèlent la présence d'une compresse dans son ventre. Opérée à nouveau en urgence, la jeune femme, déjà mère d'une petite fille de quatre ans, souffre d'une péritonite post-opératoire ainsi que de problèmes respiratoires et se trouve en soins intensifs, a ajouté le papa.
La direction du service a indiqué que l'équipe médicale avait été débriefée par souci de transparence vis à vis de la famille et afin qu'un tel incident ne se produise plus. Le papa, qui travaille à son compte, se dit "en colère" mais ne sait pas encore quelles suites donner à l'incident. Il a expliqué que l'hôpital allait lui fournir à partir de mardi et pendant une semaine une garde à domicile pour s'occuper de ses enfants afin qu'il puisse continuer de travailler.
Je croyais que le comptage était devenu obligatoire ? A priori, il l'est seulement en théorie ! Les appels téléphoniques au bloc devraient être interdits, les équipes soignantes seraient plus concentrées sur leur travail que sur leurs communications téléphoniques professionnelles ou personnelles qu'elles passent ou qu'elles reçoivent.
Que de désinvolture pour commettre une tel oubli !
Rediffusion d'une note de 2011
Olga a choisi l'IVG. Elle n'a pas été dorlotée par les soignants...
Lorsqu’elle est tombée enceinte, son amant, un homme marié l’a laissée tomber. Elle avait 26 ans, elle avait un emploi précaire (CDD d’attachée commerciale). Elle n’avait pas les moyens financiers d’élever seule un enfant. Le contexte n’était donc pas idéal pour avoir un enfant...
Sa mère lui a reproché d'être enceinte d'un homme qu’elle ne connaissait même pas et qui était marié. Quand Olga en a parlé autour d’elle, elle a été stupéfaite par les réactions des gens. On l’aurait traitée «d’inconsciente», de «fille facile». Elle cherchait du réconfort mais elle n’en pas trouvé... Elle s’est alors renfermée sur elle-même, elle n’en a plus parlé.
Elle a pris rendez-vous pour une IVG dans un Centre IVG . Le médecin irrespectueux l’a fait attendre une heure dans la salle d’attente. Quand ce gynécologue a enfin accepté la recevoir dans son cabinet , il n’a pas daigné la regarder il la méprisait trop pour lui jeter un regard, il avait le nez dans ses dossiers, il avait mieux à faire. Bref, aucune éducation, un personnage très suffisant. L’animosité était au RV... Il lui a demandé pourquoi elle ne voulait pas de ce bébé et il lui a reproché plus ou moins directement de ne pas aimer les enfants. Il lui a rappelé que l’IVG ne devait pas être banalisée. C’est la méthode par aspiration qui a été retenue.
Après l’enquête sociale, Olga s’est retrouvée dans une des salles d’attente bondées, avec seulement deux infirmières pour plus de 20 femmes de tous âges, de toutes les conditions, certaines étaient très détendues et d’autres très anxieuses. Elles avaient toutes la petite robe de papier bleu. Pas de sourire, pas de réconfort, le personnel soignant n’est pas payé pour ça. «Je savais que lorsqu'on entre dans la machine médicale, on cesse d’être une personne pour devenir une patiente. Il faut obéir, suivre le protocole, aller sans se plaindre là où vous devez aller. Cette odieuse impression d'être un numéro de sécurité sociale ou un morceau de viande» a déclaré Olga.
L’opérateur (le chirurgien) a été le seul a tenté de la rassurer : «Vous voyez, tout s’est bien passé, ce n’était qu’une simple formalité».
Il a fallu plusieurs mois à Olga pour cesser d’y penser. Pendant 1 an, à chaque fois qu’elle passait devant une pharmacie, elle avait le ventre qui se nouait.
Elle aurait écrit au ministère de la Santé pour expliquer que l’IVG n’était pas un acte anodin...
Chaque année, 220 000 jeunes filles et jeunes femmes ont recours à l’IVG. 83 % d’entre elles prétendent avoir été marquées par l’IVG, parfois traumatisées à vie pour certaines d’entre elles.
Source : Maxi du 2 au 8 mai 2014
Rediffusion
Soignée avec des doses massives de morphine, Claudine est accusée de trafic de drogue !
A 14 ans, Claudine a commencé à avoir des douleurs intenses dans le ventre et dans le dos. Les médecins ont pensé que ce devait être simplement des calculs à la vésicule biliaire.
On l'a opérée une première fois, mais les douleurs n'ont pas cessé.
Pendant 10 ans, elle a souffert le martyre sans qu'aucune maladie ne soit diagnostiquée. Son docteur excédé par ses consultations pour un motif récurrent a fini par lui dire qu'elle somatisait, qu'elle relevait de la psychiatrie.
En 1979, une endoscopie a permis de voir que Claudine avait une malformation du pancréas. Les médecins ont pensé que cette malformation était certainement la cause de ces douleurs. Elle a été opérée pour élargir le conduit mais en vain. Les chirurgiens opiniâtres y ont alors placé des prothèses pour tenter d'en agrandir encore le diamètre mais elle continuait à souffrir...
Claudine, épuisée et lassée par les opérations inutiles, a décidé de prendre de la morphine en accord avec son médecin. Ses doses sont devenues de plus en plus importantes à cause de l'accoutumance. Elle en prenait désormais 240 mg toutes les 4 heures.
Ces quantités très importantes ont interpellé la sécurité sociale. La CPAM pensait que de tels volumes l'auraient fait tomber dans le coma et donc qu'elle faisait du trafic de morphine. Claudine connaît des personnes qui en prennent plus qu'elle et qui sont toujours vivantes.
Elle a été convoquée à la gendarmerie. Elle a montré son dossier médical et le gendarme a compris que Claudine ne faisait pas de trafic et que cette consommation de morphine lui était indispensable pour supporter ses douleurs atroces.
Mais à 2 reprises, la CPAM a mis fin aux remboursements de morphine.
En mai, elle l'a même assignée au tribunal correctionnel. Elle a été lavée de tout soupçon. Encore une fois, sa morphine n'est plus remboursée. Décidément la sécu s'acharne sur Claudine du Vaucluse (le Pontet).
Source : France Dimance du 29 août 2011
A 17 ans, Catherine a été violée par un médecin
Catherine habitait une petite ville en banlieue de Nancy en Meurthe et Moselle. C'était une très jolie jeune fille.
Le cabinet était au rez-de-chaussée. Passé la porte, on entrait directement dans la salle d'attente. Le médecin recevait dans la pièce du fond. A gauche de son bureau, une porte donnait sur une petite salle d'examen, bien à l'abri des regards, une pièce bien tranquille...
C'est là que Catherine à été violée.
C'était un homme vieillissant, la quarantaine. Cet homme mûr avait des cheveux poivre et sel et une moustache.
C'était en 1977 quand elle l'a vu la première fois. Elle était clouée au lit, en sueur, avec des douleurs abdominales très intenses. Le médecin de famille était en congé, c'est celui de garde qui se rendit au domicile de la malade. Il diagnostiqua une pancréatite ourlienne.
Catherine passera un mois à l'hôpital...
Quelques jours après sa sortie d'hôpital, Catherine a eu un banal accident de patins à roulettes. Son père la conduisit chez son ce nouveau médecin. Ses parents avaient une totale confiance en ce médecin qui commençait à bien la connaître mais elle se sentait gênée en sa présence et elle le trouvait glacial... Un pressentiment ! Son père pensait qu'elle était assez grande pour se rendre seule chez le Docteur B et qu'elle n'avait rien à craindre d'un médecin; comme beaucoup de personnes, il sacralisait les médecins. Habituellement sa mère l'accompagnait toujours au cabinet médical, elle n'était jamais seule avec un médecin, un "inconnu".
Aussitôt rentrée dans la salle d'examen, le Docteur B lui a sèchement demandé de se déshabiller. Catherine a obéi et elle a enlevé son chemisier. Toujours sur le même ton "Non, tout ! Ton pantalon, ton soutien-gorge, ton slip". Naïvement, comme beaucoup de jeunes filles elle s'est exécutée sans rien dire. Le médecin procèda alors sans la prévenir à un examen gynécologique.
Il n'a même pas examiné son dos...
Il a constaté qu'elle était vierge et il lui a promis qu'il allait faire "très attention". L'adolescente voulait hurler mais elle ne pouvait pas, elle était tétanisée et de plus il n'y avait personne dans la salle d'attente. Elle avait les yeux qui regardaient fixement le plafond pour ne pas affronter le regard pervers de son violeur. Quand il a eu terminé son affaire, il lui a ordonné de ne pas raconter ce qui s'était passé et il a ajouté que personne ne la croirait... De plus elle a payé le viol comme une consultation médicale. Rien n'est gratuit !
Elle n'a rien dit...
Quelques mois plus tôt, le mari d'une de ses soeurs avait eu des gestes déplacés envers elle. Elle s'était confiée à sa soeur, mais elle n'avait rien fait, il fallait sauver "la belle harmonie familiale", ça devait rester un secret de famille...
Catherine s'était alors tournée vers sa petite soeur. C'est cette petite soeur, une fillette humaine, qui lui a séché ses larmes.
Catherine allait mal, très mal, elle ne pouvait plus vivre, elle a décidé de suicider. Elle a pris sa mobylette et elle s'est jetée devant une voiture...
Sa tentative de suicide a échoué. Mais elle était toujours aussi dépressive... Après sa TS, personne ne lui a posé de questions, toute sa famille semblait être indifférente à elle.
A 18 ans, pour fuir sa ville, Catherine a épousé le premier venu. Quelques mois plus tard elle demandait le divorce. Elle avait trouvé un emploi de couturière et elle n'avait pas besoin de retourner vivre chez ses parents.
C'est au père de sa dernière fille qu'elle se confiera (4 enfants). C'est lui qui l'a encouragée à porter plainte.
Sans conviction, elle a poussé la porte de la gendarmerie. Elle a été traitée comme une victime et pas comme une coupable comme cela arrive encore trop fréquemment... Les gendarmes lui ont affirmé que les faits étaient très graves car ils s'apparentaient à un "viol par personne ayant autorité". Elle a été orienté vers l'Ordre des Médecins. L'un d'eux lui a demandé ironiquement si elle voulait de l'argent. Ils lui ont laissé entendre qu'elle pouvait très bien être poursuivie pour diffamation mais elle a persévéré dans sa démarche.
Une audience a été programmée quelques semaines plus tard. Elle n'avait pas revu son agresseur depuis 25 ans. Il a nié les faits et a prétendu n'avoir jamais eu Catherine en consultation. Personne n'a pris la peine d'ouvrir le dossier médical.
Faute de moyen, Catherine s'était présentée seule à l'audience juridique, sans avocat. Elle a atteint son objectif : voir la peur du très vieux médecin.
Aujourd'hui, Catherine a changé de vie. Elle recherche un emploi dans la région de Nîmes. Elle ne parvient pas oublier ce viol.
Ce médecin a certainement fait d'autres victimes, des jeunes filles ayant le même profil que Catherine. Si c'est le cas, contactez Catherine via le magazine "C'est dit !"
J'espère que ce témoignage aussi alertera des jeunes filles qui ont des médecins au comportement douteux. J'espère qu'elles ne feront pas la même erreur que Catherine, un médecin n'a pas tous les droits sur ses très jeunes et très jolies patientes...
Rediffusion d'une note de 2011 ou 2012