Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vivreaupresent

actualites

Il serait temps d'écouter le Dr Patrick Pelloux. Les services d'urgences sont devenus des lieux dangereux.

5 Octobre 2014 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Actualités, #médecine, #urgences

Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France, a tenu à réagir après la multiplication des agressions commises sur du personnel hospitalier, dont la dernière en date, le dimanche 25 août à Bourgoin-Jallieu. Une infirmière a été menacée par un homme avec un couteau de boucher.

Pour lui, la solution n'est pas dans un déploiement des forces de l'ordre devant les établissements hospitaliers,
"mais par une prise en charge plus rapide des blessés. Par la création de locaux spécifiques pour isoler les patients en état d'ébriété et ceux souffrant de problèmes psychiatriques."

 

Pour moi, Patrick Pelloux a parfaitement raison, on ne peut mettre ensemble des personnes qui sont réellement malades avec des alcoolisés, des drogués et des malades mentaux qui sont violents et parfois très dangereux  On peut supposer que ces individus alcoolisés sont des patients réguliers des urgences. Comment peut-on travailler dans une telle ambiance, avec autant de stress, la peur au ventre ? Les médecins ont peur, les patients ont peur !

Les médecins ont suffisamment à faire avec les urgences vitales et les patients qui ne parviennent pas à trouver de médecin traitant en ville (de très nombreux médecins libéraux refusent de prendre de nouveaux "clients").

Il faut des locaux éloignés des urgences et des malades hospitalisés et il faut des policiers et des équipes psychiatres pour s'occuper des alcoolisés et des fous dangereux en liberté. Les "récidivistes alcoolisés" (plus de 5 fois) devraient être internés d'office en psychiatrie. Il faut une véritable prise en charge psychiatrique de ces individus. Les alcoolisés et les camés devraient avoir des amendes et on devrait  les condamner à une peine de travail d'intérêt général pour les calmer dès la 2e fois...

Le port d'arme, à l'hôpital et dans la rue, devrait être prohibé et puni sévèrement. On n'a pas à porter sur soi des armes à feu ou des armes blanches ! 

 

 

 

 

Rediffusion d'une note de 2013

 

Lire la suite

Zacharie, 10 ans, mort pour être né dans le mauvais quartier

1 Octobre 2014 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Actualités

 

 

Vendredi dernier, Zacharie, 10 ans, qui s'apprête à rentrer au collège à la rentrée, est pris de violents maux de ventre. Sa maman, Monique, habitante du quartier sensible d'Orgemont, à Épinay-sur-Seine, décide samedi de l'emmener chez son médecin traitant, qui diagnostique une gastro-entérite avant de le renvoyer chez lui. Mais dimanche, l'état de l'enfant est loin de s'être amélioré : il vomit et souffre de plus en plus.

Affolée, Monique appelle les pompiers qui estiment alors "qu'il n'y a pas d'urgence", confie la maman au quotidien. "Je les ai suppliés comme un enfant pour qu'ils viennent chercher mon fils", ajoute-t-elle, mais se voit opposer un nouveau refus et renvoyer vers le Samu. Mais là, même réponse : "Amenez votre fils à l'hôpital", lui dit-on. N'ayant pas de voiture, explique-t-elle, elle décide d'appeler un taxi devant l'état déclinant de son fils. "À cette-heure, on ne vient pas à Orgemont à cause des agressions", lui répond-on.

Vers 3 heures du matin, l'état de Zacharie est tel que ses parents décident de l'emmener à pied chercher des secours. Une fois en dehors du quartier, Monique trouve finalement un taxi. À 5 h 30, Zacharie arrive enfin aux urgences de l'hôpital Delafontaine, à Saint-Denis. Une appendicite est diagnostiquée. "Ne vous inquiétez pas, le chirurgien arrive",:D dit-on à Monique. À 8 h 30, un chirurgien se présente enfin, mais l'enfant s'étouffe, puis arrête de respirer. À 9 heures, le décès de Zacharie est prononcé.

Une autopsie est immédiatement ordonnée par la direction de l'hôpital, qui a reçu les parents du petit Zacharie mercredi matin. Selon les premiers éléments, l'enfant serait mort "d'une grave maladie due à un problème cardiaque", et non d'une appendicite. Les conclusions définitives devrait être connues d'ici trois semaines, mais l'hôpital affirme déjà que "l'enfant n'aurait pas pu être sauvé." Les parents de Zacharie ont porté plainte et, selon RTL, le parquet a ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire et demandé une nouvelle autopsie.

 

 

 

Il faut avoir le courage de s'attaquer aux zones de non-droits, ça fait trop longtemps qu'on laisse faire, 40 ans qu'on est passif ...  Des quartiers où la police n'est que peu ou pas présente, laissant la délinquance s'installer, elle a si peur de s'y  aventurer dans ces "coupe-gorges"... Ils ont des avantages dans ces zones, ils n'ont pas de visties d'huissier, pas de coupure d'EDF ou d'eau s'ils ne paient pas leurs factures,:D bref ils ont au dessus des lois.

En 2014, on évite trop de déplacements, on évite trop d'envois d'ambulance ça coûte trop cher à l'Etat et l'Etat fait pression pour ça, mais  paradoxalement pour d'autres (ceux qui sont notables ou qui ont des connaissances chez les sauveurs), on dépense sans compter... :(

Le samu, les pompiers, c'est pile ou face pour les secours... Ca fonctionne comme un jeu de hasard chez eux, mais c'est potentiellement mortel.  Il y a le mépris de la vie humaine, ça reste du virtuel, l'autre n'existe pas, il n'est qu'une voix au téléphone... Mais comment apprécier au téléphone la gravité de l'état d'un malade ? C'est impossible ! Dans les déserts médicaux, on a les mêmes réponses que cette dame parce qu'ils ne veulent pas se déplacer, on nous demande de nous déplacer par nos propres moyens ou pire encore de prendre un doliprane si on est le malade :Dou un calmant ou un verre d'alcool bien fort ( whisky ou ricard):lol: si on est un membre de la famille et de ne plus déranger, ne pas réitérer son appel...

Dans cette triste histoire, il y a un cumul d'erreurs médicales ou de diagnostics bâclés. Une incroyable série de négligences !. On attend l'équipe de jour pour opérer une urgence vitale...  :fou:Le chirurgien de garde où était-il ???  La désinvolture et la paresse sont des causes de pas mal de décès en France, a priori.
 
Quant à la thèse d'une grave maladie due à un problème cardiaque, je n'y crois pas du tout, pour moi, c'est pour se couvrir...

 

 Zacharie sera mort abandonné de tous, sauf de sa maman qui a fait tout son possible pour sauver son enfant, elle n'a rien à se reprocher.

 

Une pensée pour Zacharie et une autre pour sa maman.

 

 

Rediffusion d'une note du 07/08/2014 

 

 

 

Lire la suite

L'hypersexualisation des enfants dans le collimateur

15 Septembre 2014 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Actualités

  

 

Tout est parti de la parution dans le magazine Vogue français de photos d'une enfant de 10 ans dans des poses suggestives. C'était en 2010. Le point de départ d'une réflexion sur «l'hypersexualisation» des jeunes enfants, et qui a abouti à la remise d'un rapport sur le sujet ce lundi. Chargée de sa rédaction, la sénatrice UMP Chantal Jouanno reconnaît que le phénomène «n'a pas encore massivement touché nos enfants». Mais l'ancienne ministre des Sports dénonce pourtant un «phénomène de plus en plus présent», qui «participe au développement des pratiques à risques», notamment l'anorexie prépubère, et qui «véhicule le stéréotype de la femme/fille passive» «A l'extrême, l'intrusion précoce de la sexualité entraîne des dégâts psychologiques irréversibles dans 80% des cas»,s'alarme le rapport. Autant de raisons qui justifient, selon Chantal Jouanno, l'action des pouvoirs publics.Le terme lui-même fait débat. Dans le rapport remis à la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, l'hypersexualisation est définie comme «la sexualisation des expressions, postures ou codes vestimentaires des enfants de moins de 12 ans, jugées trop précoces». En clair, un processus «qui s'appuie sur le retour des stéréotypes dès le plus jeune âge», en raison notamment de la force de la publicité. Le sociologue Michel Fize, dans une interview à Libération, récuse ce choix sémantique et préfère parler «d'hyperféminisation»chez les petites filles. La faiblesse de la recherche française sur le sujet n'aide pas à la compréhension. Chantal Jouanno demande d'ailleurs «que des études pluridisciplinaires et longitudinales soient réalisées par le CNRS».

Haro sur les concours de mini-miss

Mais des mesures beaucoup plus concrètes sont proposées. En premier lieu, l'interdiction des concours de beauté pour les enfants de moins de 16 ans. «L'éthique nous invite à la radicalité», juge Roselyne Bachelot. Fini, donc, les concours de mini-miss pour les 8-12 ans ? Michel Le Parmentier, fondateur du comité français, trouve la mesure trop radicale. «L'interdiction totale, ça serait briser le rêve de petites filles qui veulent juste être des princesses.Il y a eu des dérives, notamment cette élection d'une mini-miss séduction à Auch, mais c'était une contrefaçon», explique-t-il. «Nous nous sommes dotés d'une charte qui dit clairement que le concours doit rester ludique. Les participantes repartent juste avec une écharpe et une couronne, il n'y a pas de connotation de prix. Le problème, c'est que c'est parfois plus qu'un jeu pour certains parents», reconnaît-il.

Autre préconisation du rapport : interdire que des enfants de moins de 16 ans puissent être l'égérie des marques, de prêt-à-porter notamment.[:adelttt] [:adelttt]L'univers de la mode est dans le collimateur de Chantal Jouanno. La sénatrice évoque ainsi une charte d'engagement des acteurs économiques contre l'hypersexualisation des produits fabriqués ou vendus. L'exemple à suivre, selon elle, est britannique. De l'autre côté de la Manche, le document demande par exemple aux grandes marques de prêt-à-porter de renoncer aux soutien-gorges ampliformes pour les petites filles.[:adelttt] Autre idée reprise dans le rapport, le principe du name and shame («nommer et embarrasser») : un site internet public permettrait aux parents de porter réclamation contre une entreprise contrevenante. Si elle n'agissait pas, celle-ci verrait son nom cité publiquement.

Dernier champ d'action, l'information et l'éducation des parents comme des enfants, via les CAF (caisses d'allocations familiales) ou l'Education nationale. Le rapport va jusqu'à recommander «une harmonisation des règlements intérieurs quant aux tenues vestimentaires afin de définir un socle de principes sur le caractère "respectable" des tenues»... Un débat qui promet d'être long, tant, explique Chantal Jouanno, «la société dans son ensemble est hypersexualisée».

 

 

 

 

J'approuve complètement les propos tenus par Chantal Jouanno et  Roselyne Bachelot.

J'ai abordé ce thème il y a quelques mois : http://vivreaupresent.over-blog.com/article-les-mini-miss-un-phenomene-un-peu-intriguant-77844699.html

 

 

Rediffusion d'une note de 2012

Lire la suite

Un médecin suspecté d'agressions sexuelles

12 Septembre 2014 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Actualités

 

Le feu chez les pompiers. La justice va démêler aujourd'hui une affaire qui empoisonne le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du Pas-de-Calais. Un médecin soupçonné d'agressions sexuelles sur des femmes sapeurs-pompiers comparaît devant le tribunal d'Arras. Elles sont quatre à avoir déposé plainte en 2008 après des examens jugés équivoques durant les visites médicales d'aptitude, se plaignant notamment de palpations des seins. « Elles sont infirmières et savent comment cela se pratique », insiste leur avocat. Le médecin, lui, clame son innocence. « Sur dix mille visites, seules quelques personnes trouvent qu'il avait un regard bizarre », attaque le conseil du praticien. Suspendu, le Dr avait été autorisé à pratiquer de nouveau, avant que le Sdis ne fasse volte-face, notamment sous la pression d'un syndicat, la Fédération autonome.

   

  

  

Rediffusion d'une note du 30/08/2011
Lire la suite

Les médecins généralistes font une erreur tous les deux jours

11 Septembre 2014 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Actualités, #Santé, #médecins traitants, #Erreurs

 

Les médecins généralistes font en moyenne une erreur tous les deux jours. Ce chiffre est le résultat d'une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), mardi 9 septembre. C'est la première à s'intéresser aux erreurs en médecine de ville, en France. De précédentes recherches s'étaient auparavant focalisées sur les hôpitaux.

Pour être précis, il ne s'agit pas d'erreurs médicales. Les auteurs font appel au concept plus vaste "d'événements indésirables associés aux soins (EIAS)". Un EIAS est un "événement ou circonstance associé aux soins qui aurait pu entraîner ou a entraîné une atteinte pour un patient, et dont on souhaite qu'il ne se reproduise pas de nouveau"

Défaut de connaissances dans une erreur sur cinq
Pour cette étude, on a comptabilisé le nombre d'erreurs dans 133 cabinets de médecins généralistes, de 19 régions françaises, durant une semaine d'activité. Résultats : pour 13 438 actes médicaux, 475 EIAS ont été répertoriés, dont 74 effets indésirables de médicaments pris par les patients. 

344 événements indésirables ont été considérés comme "évitables". Parmi ceux-ci, 42% ont résulté d'un "problème d'organisation du cabinet" : erreur dans le dossier médical du patient, problème de gestion des rendez-vous ou même erreur d'identification du malade. Pour 21%, les EIAS ont été associés à des erreurs de coordination et de communication entre professionnels de santé lorsque plusieurs structures ou soignants interviennent pour un patient.

Dans 20% des cas, les événements indésirables découlent de "défauts de connaissances" ou "de compétences" des médecins généralistes.

21% ont entraîné une "incapacité temporaire". Il s'agit par exemple "d'une infection urinaire liée à un retard de traitement" ou bien de malaises à la suite d'un retard de prise en compte des résultats d'analyse pour un diabétique.

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite