Léon Bronchart, un homme extraordinaire, exemplaire, d'une bonté rarissime
Le 31 octobre 1942, en gare de Montauban, on demande à ce cheminot de 45 ans de monter dans sa locomotive et de démarrer. Mais Léon a constaté que plusieurs voitures sont remplies de prisonniers pour les camps de concentration. Il refuse d'obéir, il ne veut pas conduire ces humains à "l'abattoir"... Les suppliques et les menaces des supérieurs ne le feront pas changer d'avis, Léon ne veut pas être le complice d'assassins.
Il est important de mentionner qu'il sera l'un des rares conducteurs de train à refuser une telle mission, à se rebeller. Il le paiera d'une mise à pied et il deviendra un résistant. Hélas, il sera déporté.
rediffusion d'une note de juin 2011