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Vivreaupresent

chirurgie

Les opérations chirurgicales inutiles en France 

26 Mars 2024 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Actualités, #opérations, #chirurgie

 

Certains praticiens opèrent trop souvent et trop vite, selon une étude de la Fédération hospitalière de France, qui dévoile des différences importantes selon les départements.

L’étude fait état de différences importantes sur cinq interventions clés : la césarienne, le pontage coronarien (chirurgie à coeur ouvert), la chirurgie de la colonne vertébrale, la pose d’un stent coronarien ou vasculaire et la chirurgie du cristallin. Ces cinq opérations, parmi les plus fréquentes, ont été passées au crible département par département.

Dans le Sud-Ouest, plus de chirurgies du rachis et des yeux
Des inégalités géographiques révèlent des abus dans les pratiques médicales, l’exemple le plus criant étant celui de la chirurgie de la colonne vertébrale, lourde et risquée.

L’enquête du JDD raconte notamment l’histoire de l’intervention ratée d’une quinquagénaire. Une opération "qui a transformé sa vie en cauchemar" puisqu’après s’être fait poser une prothèse discale "sans raison médicale", celle-ci se retrouve aujourd’hui en fauteuil roulant… Entre les mains d’un orthopédiste qui a du "fracasser en deux" sa colonne vertébrale pour tenter de réparer les dégâts causés par son confrère et éviter la paraplégie à sa patiente.
L’atlas des variations de pratique, réalisée par le cabinet Héva sur la base des séjours hospitaliers pour 2016,
révèle que les chirurgies de la colonne vertébrale sont bien plus fréquentes dans l’Est et le Sud-Ouest (notamment Landes, Pyrénées-Atlantiques et Dordogne) qu’ailleurs en France.

La Gironde, la Dordogne et les Pyrénées-Atlantiques figurent également en tête de peloton en ce qui concerne la chirurgie du cristallin.
Des abus dénoncés par la FHF qui réclame depuis dix ans une réflexion sur "la
pertinence des actes médicaux". Pourtant, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a promis de s’engager dans un combat pour une plus grande pertinence et une meilleure qualité de soins.
9 médecins sur 10 ont déjà prescrit des actes injustifiés
Interrogé par le JDD, Frédéric Valletoux, président de la FHF relève "un problème d’actes inutiles en France".
D’ailleurs, les médecins eux-mêmes le reconnaissent. Dans un sondage Odoxa, également commandé par la FHF, 9 médecins sur 10 reconnaissent avoir déjà prescrit des actes injustifiés. 88% d’entre eux disent avoir déjà prescrit certains actes ou examens, qui leur ont paru injustifiés, après coup.

 

Trop de chirurgiens sont désagréables et arrogants, ils donnent très peu d'informations à leurs patients et ils ne proposent pas des solutions alternatives à la chirurgie. Ils imposent une date, ils imposent leur volonté, ce qu'ils disent ne se discute pas, ce sont des ordres. Il est impossible de pouvoir échanger avec eux. D'autres ont des méthodes de commerciaux, ils sont de très bons vendeurs d'opérations et ils font l'impasse sur les éventuelles complications graves ou mortelles... Cependant certains patients sont demandeurs, ils sont totalement friands d'interventions chirurgicales  en tout genre. Sont -ils des inconscients ou des suicidaires ?

 

 

 

 

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Un autre extrait de "Patients tout ce qu'on vous cache" sur le thème de la chirurgie

6 Mai 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Traditions des pays, #chirurgie

 

 

"23 000 chirurgiens exercent en France. 

La chirurgie programmée est assurée à 80 % par le secteur privé alors que l'activité d'urgence est orientée presque exclusivement vers des établissements publics. 

Certains services de chirurgie sont dans une situation plus que précaire ne permettant pas d'assurer la sécurité, la qualité et la permanence des soins, soit parce que les blocs opératoires ne sont pas aux normessoit parce que l'activité est minimale et les chirurgiens parfois formés sans que l'on sache vraiment comment ni par qui. De fait, sur les 1035 hôpitaux publics français, 486 pratiquent la chirurgie, mais tous ne le font pas selon les critères de qualités édictés par la profession. Une activité épisodique est incompatible avec une bonne qualité de soin. Un service de chir qui fonctionne trop peu et des chirurgiens qui ne pratiquent pas assez d'interventions peuvent représenter un risque pour les patients : les suites opératoires pourront en effet être plus contraignantes et plus longues, avec une probabilité accrue de voir des complications, encore appelées morbidités, pouvant conduire au décès. 

La législation autorise les médecins des hôpitaux publics à pratiquer des consultations privées au sein de l'hôpital, pour lesquelles ils perçoivent des honoraires en plus de leur salaire, à condition que celles-ci n'occupent pas plus de 20 % de leur temps. Cette mesure date de la grande réforme de l'hôpital en 1958. Elle visait alors à empêcher les médecins du public de fuir vers les cliniques. La consultation publique est moins onéreuse car tarifée selon les règles du secteur , mais les délais d'attente sont généralement d'un mois voire deux. Quant à l'heure du RV, elle reste souvent aléatoire. Certains praticiens consacrent plus de 50 % de leur temps à leur activité libérale qui devrait être de 20 % maximum... 

A l'hôpital, il arrive que le chirurgien qui vous reçoit ne sera pas celui qui vous opérera. 

Des actes parfois injustifiés

Commençons par examiner qq chiffres. Des interventions de la vésicule biliaire ou de la pose de prothèses de hanche. Elles sont pratiquée 2 fois plus en France qu'au Canada ou en Angleterre. De quoi mettre la puce à l'oreille. Du côté des lithiases vésiculaires (calculs qui se forment dans la vésicule biliaire), dans 80 %, cette affection reste asymptomatique et ne justifie aucune intervention chirurgicale. 

Tous les établissements publics ou privés sont concernés par ces actes ou facturations abusives. On trouve aussi des "faux en écriture". Deux chirurgiens urologues ont été ainsi été condamnés en 1997 pour "violence ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente" et faux en écriture. Ils avaient opéré abusivement des patients de tumeurs de la vessie. L'enquête a révélé une opacité des dossiers médicaux, une discordance entre les résultats des examens et les fiches des chirurgiens, ainsi que des décisions hâtives d'opérer sans autres traitements intermédiaires. Les malades n'avaient pas été informés de la possibilité de recourir à une autre méthode le BCG-thérapie, technique guérissant 80 % des tumeurs. Ces opérations => incontinence urinaire ou impuissance."

  

Dr Hordé Pierrick et Claire GABILLAT

 

 

Rediffusion

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Les prothèses mammaires remontent-elles les seins qui tombent ?

1 Novembre 2022 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #beauté, #sante, #chirurgie, #seins, #prothèses

 

Que nenni ! Si les seins sont très tombants, il ne suffit pas de poser de grosses prothèses par l'aréole pour retrouver un beau galbe. Hélas, c'est assez souvent ce que tentent de faire croire des chirurgiens peu scrupuleux pour opérer plus de patientes, mais cette opération ne peut pas être une alternative au lifting mammaire pour éviter les cicatrices en T inversé. Les prothèses ne rehaussent que très légèrement les seins et elles ne redressent pas les tétons.

 

 

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En vieillissant, les prothèses mammaires peuvent se voir...

2 Avril 2022 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Santé, #beauté, #seins, #prothèses, #chirurgie

 

Plus nous vieillissons, plus la peau et la glande mammaire s'affinent. Donc les prothèses peuvent se voir et se sentir au toucher, surtout si elles sont volumineuses et si elles sont placées devant le muscle pectoral. Il vaut mieux les placer derrière ce muscle même si l'intervention est plus compliquée, plus risquée, avec des suites opératoires douloureuses. Il faut changer ses prothèses mammaires tous les 15 ans. Il est plus facile de les enlever quand tout va bien, qu'elles sont encore souples et lisses. Si on attend trop pour les changer, la membrane se calcifie et l'opération devient bien plus complexe.

 

Résultat de recherche d'images pour "prothèses mammaires"

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