Elle se fait enterrer vivante
Le matin quand vous vous réveillez, vous êtes dans un lit non ? Et bien pas cette femme de 49 ans, qui s'est réveillée... à son propre enterrement.
Les médecins l'avaient déclarée morte suite à une crise cardiaque. Mais au moment d'ouvrir le cercueil pour un dernier recueillement, la supposée morte s'est levé et a poussé des cris montrant qu'elle était bien vivante.
La femme a été directement transportée en urgence à l'hôpital. Hélas, pour elle et son mari, ce n'était qu'un répit de quelques minutes... Elle est morte 12 minutes après être arrivé en soin intensif, cette fois-ci pour de bon.
Le mari de 51 ans, pour le moins énervé de la situation, exige des réponses sur ce qu'il s'est passé à l'hôpital.
L''état de catalepsie (immobilité et rigidité absolue) du patient simule une mort apparente. Cet état est très fréquent dans les cas d'hypothermie sévère. Ce n'est pas très connu des médecins...
Pendant des siècles, on a ainsi enterré un certain nombre de morts-vivants, aujourd'hui, ça arrive encore parfois en France mais moins souvent que par le passé. On retrouve des traces de griffures d'ongles dans les cercueils, une mort atroce...
C'est pourquoi, depuis la constatation de certains "réveils", dans les pays occidentaux, il faut attendre trois jours au minimum entre le décès déclaré et l'inhumation. Un médecin peut faire une erreur de diagnostic de "mort". Le diagnostic de mort est souvent vite fait... alors qu'il est difficile à poser.
À partir du XXe siècle, les appareillages de contrôle de l'activité cérébrale se sont développés. On sait maintenant que ce qui semble être un état de mort physique n'en est peut-être pas totalement un. Un scanner permet de confirmer ou d'infirmer le décès.
Il faut alors un certificat attestant de la mort cérébrale pour délivrer un permis d'inhumer. Mais tous les pays, tous les villages, n'ont pas toujours les appareillages suffisants de contrôle.
Rediffusion d'une note du 05/07/2011