Les salles de shoot refont parler d'elles
Rappelez-vous c'était en juillet 2010 :
Roselyne Bachelot envisage la création de "centres d'injections supervisés". Mais la ministre de la Santé reste prudente.
Verra-t-on bientôt des "salles de shooting" en France? C'est en tout cas une piste envisagé par Roselyne Bachelot dans la lutte contre le sida, depuis que l'Inserm lui a rendu un rapport favorable à cette mesure fin juin.
Au cours de la conférence internationale sur le sida à Vienne, la ministre de la Santé a en effet annoncé vouloir lancer "une concertation avec tous les partenaires concernés, et notamment les collectivités locales" sur le sujet. La création de ce type de structures est une mesure réclamée depuis longtemps par les associations. Mais de quoi s'agit-il précisément? Les "centres d'injection supervisés" (CIS) ne sont pas des opiumeries modernes. Ce sont des structures où les usagers de drogues peuvent venir s'injecter des produits, dans des conditions plus sûres et plus hygiéniques, sous la supervision d'un personnel médical formé. Leur objectif: lutter contre l'augmentation de la toxicomanie et la transmission d'infections telles que les hépatites et le VIH.
Une diminution des comportements à risque
D'après l'Inserm, "les CIS ont fait leurs preuves sur la réduction de la morbidité et de la mortalité associées aux overdoses". L'institut précise qu'il n'existe pas de preuves que les CIS augmentent ou diminuent la consommation de drogue chez les usager, même si les études "font état d'une diminution rapportée de l'injection en public ainsi que d'une diminution du matériel d'injection et des déchets abandonnés dans l'espace public".
Mais pour les associations, la ministre de la Santé est trop timorée. Pour Aides, le risque est "qu'une concertation se succède à l'autre... comme un bon moyen de ne rien faire". "Pourquoi le ministère ne lance pas directement l'expérimentation, et renvoie la responsabilité aux collectivités locales?" s'interroge Act-Up. "La réduction des risques exige du courage politique", conclut l'association.
Je pense que ce genre de structure est une incitation à se droguer et non pas à diminuer sa consommation. Je suis outrée qu'en plus, ils seront sous la surveillance d'un personnel médical rémunéré pour les regarder se droguer se détruire. Ou va-t-on ?
Mme Bachelot était-elle droguée ou sous l'emprise de drogues dures pour prendre une telle décision ?
Les injections publiques permettront de populariser la drogue, de banaliser sa consommation. Cela va même peut-être tenter des personnes qui ne consomment jamais de la drogue à consommer dans ces lieux. On invitera ses collègues, le petit frère, les voisins, la famille élargie à aller à une "séance de drogue collective et médicale". Une personne qui ne fréquentera pas ces "lieux à la mode" va passer pour une marginale, une demeurée.
D'autres avis que le mien du figaro
lamipe - 22/07/2010 16:56:34
0pascal35:"des malades" de la drogue ,il n'y en avait pas beaucoup,en province il a 35 ans.....or,c'est justement des raisonnements comme le vôtre qui ont permis l'extension de "l'epidémie"! Je fait partie d'une profession qui s'est alarmée d'une future extension non contrôlable....il a été répondu que ce pouvait être un problème puisque marginal,arrêtez ces raisonnements laxistes ,on n'arrive plus a rien,sauf a les sevrer brutalement et pas à les fournir!
GordonShumway - 22/07/2010 13:57:42
C'est une plaisanterie ? Un 1er avril tardif ?? Nos impôts devraient servir à droguer les toxicos en toute sécurité ?? Non aller, on a bien rigolé mais ... c'est une blague hein ??
Miao - 22/07/2010 13:41:26
Au lieu d'arrêter la drogue pour minimiser ce taux, ils attaquent soi disant le SIDA en favorisant la prise de drogue dans de bonnes conditions, c'est quoi ce délire!!! Ceux qui se dronguent ou qui ont le VIH contaminent le monde autour d'eux de toute façon, un toxicoman apprend aux autres et le séropositif transmettent le VIH, Que faut il combatre? biensur les deux à la fois!!
drey drey - 22/07/2010 13:28:05
Au lieu de faire des salles de shooting, il faudrait des structures de désintoxication et de luttes anti-drogue en partenariat avec les forces de l'ordre. Il faut ruiner le trafic de drogue car la société se shoote et le contribuable paie
ancien - 22/07/2010 13:27:08
il y a quelques jours notre ministre se disait scandalisée que certaines marques de cigarettes avaient baissé les prix et aujourd'hui elle va financer sur les fonds publics la distribution de stupéfiants?? je ne comprends pas.. remarquez il n'y a pas qu'en France que ça arrive.. en Hollande il est des lieux ou on peut se "shooter" mais fumer un joint est toléré à condition qu'il n'y ai pas le moindre brin de tabac dans la clope..; comprenne qui pourra!
ChouetteNice - 22/07/2010 13:24:45
pourquoi ? il reste encore des doses de vaccin contre la grippe à fourguer en douce ?
odin77 - 22/07/2010 12:22:19
C'est quoi l'idée ? Que les toxicos ne meurent plus du sida? La bonne idée, sachant que de toute façon, leur espérance de vie est minime. Leur éviterles overdoses ? Pourquoi ? pour qu'ils continuent à vivre dans leur état lamentable plus longtemps ? Les aider à décrocher? Intention louable mais ceux qui veulent vraiment décrocher sont proactifs On va juste créerdes endroits pour cacher la misère humaine
yes - 22/07/2010 11:52:36
C'est une bonne idée, à la condition que la dope soit AUSSI fournie par l'Etat, à prix raisonnable : - l'état sanitaire des drogués s'améliorera beaucoup - ça anéantira le marché noir avec création d'un revenu pour l'etat
Anzala cyril Je trouve cela une excellente idée... Beaucoup d'héroinomanes se shootent avec du matos pourri et dans des conditions d'hygiène déplorables dehors. Les salles de shoot sont des centres médicaux dans lesquels les personnes dépendantes aux drogues peuvent s'injecterla drogue dont elles ne peuvent se passer dans de bonnes conditions d'hygiène. De récents rapports démontrent leurs bienfaits : meilleur accès aux soins, sensibilisation des publics marginalisés, diminution des troubles à l'ordre public , diminution des personnes ayant contracté le sida etc... Elles existent déja dans de nombreux pays d'Europe, alors pourquoi la France ne sauterait elle pas le pas ??
lewhcapucine Il serait peut-être plus sage de concentrer l'énergie des dirigeants sur la lutte contre la drogue et les dealers..Pourquoi ne pas proposer des centres de sevrage gratuits, plutôt que des endroits immondes où les gens pourront se tuer à petit peu en s'injectant des doses de drogues ? Au fait, quelque chose m'échappe, on veut interdire les terrasses de café au fumeurs, tout en ouvrant des centres où les gens pourront se faire des piqures d'héroine ? Mais c'est quoi ce bazar ?
Garbure6411 Au delà des bornes, il n'y a plus de limites .... Mme Bachelot est une calamité qui dépasse les bornes .... Tout ce qu'elle gère ou administre est une catastrophe : vaccin, équipe de France et maintenant "les salles de shooting" qui portent si sinistrement bien leur nom. Arrêtez-là, pitié pour notre jeunesse......
Vous retrouverez ces réactions et d'autres sur ce lien http://www.lefigaro.fr/sante/2010/07/21/01004-20100721ARTFIG00519-drogue-bachelot-reflechit-a-des-salles-de-shooting.php
rediffusion d'une note du 22/07/2010
Et Août 2012 :
La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé jeudi que les conditions seraient réunies «assez rapidement» pour des expérimentations de salles d'injection de drogue.
Interrogée sur LCI, elle a exclu toutefois un feu vert rapide, invoquant la nécessité d'un travail préalable avec les élus et les associations.
«Je travaille sur cette question depuis maintenant déjà plusieurs semaines», a-t-elle dit. «Il n'y aura pas de décision dans les jours qui viennent mais je pense que nous serons prêts assez rapidement.»
«Nous allons voir dans quelles conditions il est envisageable d'expérimenterde telles salles, mais il faut que le travail se poursuive avec des élus, avec des associations concernées en particulier», a indiqué Marisol Touraine.
Augmentation de la consommation d'héroïne
Le débat sur les «salles de shoot», qui permettraient d'encadrer la consommation de drogue, avait divisé le précédent gouvernement de droite en 2010.
Il a été relancé mercredi par le député socialiste de Paris Jean-Marie Le Guen, qui a demandé au ministère de la Santé d'en autoriser dans la capitale du fait de l'augmentation de la consommation d'héroïne.
L'UMP a accusé le gouvernement d'avoir déjà préparé en secret des ouvertures de centres, le député Bernard Debré évoquant dans cette affaire un «Etat dealer».
Ma position n'a pas changé d'un iota ! Aider des individus à se droguer dans ces conditions c'est les inciter à le faire, et en dehors de ces salles également.. Par la même occasion, c'est aider les dealers et les criminels qui règlent leurs comptes à la kalachnikov.
Désintoxiquer les drogués OUI, les salles de shoot NON !
Rediffusion d'une note du 30/08/2012