La vérité sur les euthanasies non désirées à l'hôpital ou à la Clinique
- Nos collègues sont inquiets. Une étude a ainsi montré que sur 550 réanimateurs interrogés, 20 % pensent que ce qu'ils font est illégal, même s'ils le font correctement. Les conséquences sont importantes car ils préfèrent ne pas respecter la transparence (ils ne disent même pas aux infirmières ce qu'ils font, ils ne le marquent pas dans les dossiers, et ils ne disent pas aux familles).
La médicalisation de la mort conduit partout aux mêmes impasses. Dans les unités de soins palliatifs, les centres de cancérologie ou les services de maladies neurodégénératives, les médecins administrent des médicaments qui précipitent le décès toujours sans l'accord des patients et de la famille - En soins palliatifs, nous risquons d'être en procès tous les 8 jours parce que nous n'allons pas vers une obstination thérapeutique - Et le médecin de préciser que son établissement est l'objet de plaintes pour homicide volontaire et refus de traitement thérapeutique -
Peut-on se référer à des "bonnes pratiques" même codifiées, pour juger de questons touchant à la vie humaine ?"
Soruce "le divorce français" de François De Closets
Rediffusion d'une note du 28/04/2010 19:44