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Vivreaupresent

Hôpital : vos droits à connaitre impérativement en tant que patients

13 Octobre 2012 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Santé

 

On va dresser ensemble les droits de toute personne hospitalisée, qu'elle soit dans l'établissement de santé pour un long séjour, une consultation externe, aux urgences ou hospitalisée à domicile.

 

Découvrez vos droits principaux.

 

 

 

1) Toute personne est libre de choisir l'établissement de santé qui la prendra en charge. Un établissement ne peut faire obstacle à ce libre choix que s'il n'a pas les moyens d'assurer une prise en charge appropriée à l'état du demande ou s'il ne dispose pas de la place disponible pour le recevoir. En théorie, le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d'urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées.

  

Ce n'est pas valable pour les urgences puisque le Samu ou les pompiers vous emmènent à l'hôpital le plus proche, parfois c'est à la "boucherie du bled", si on est pas citadin. Un hôpital qui n'a pas de spécialistes et pas d'imagerie médicale et notamment pas d'IRM.

 En pratique, on peut s'entendre dire dans des services d'urgences : "nous ne prenons pas les plus démunis, nous ne sommes pas sous un gouvernement de gauche" ou "une personne sans témoin ne mérite pas de soins". De nombreux hôpitaux refusent les personnes à la CMU car la majorité de leurs consultations sont...  des consultations privées.

 

 

2 ) Les établissements de santé garantissent la qualité de l'accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en ouvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie

Le soulagement de la douleur n'est pas pris en charge de la même façon selon les hôpitaux : cela dépend des médecins, des formations etc;

Tout cela est, trop souvent,  du baratin !

 

3) L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent.Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement.

Je crois que l'on pratique beaucoup trop souvent la loi du silence et certaines soignants mentent comme ils respirent... Le patient est trop souvent considéré comme un imbécile et  l'information loyale et accessible est une utopie... dans cet univers-là.

 

 

 

4) Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans des directives anticipées.

Avant de faire un soin,  en théorie, on doit expliquer en quoi il consiste. Le patient peut refuser. Pour certains examens à risques, on fait même signer une décharge. Attention, s'il y a risque vital, on vous soignera quand même, malgré votre refus.

En pratique,  cela se passe rarement ainsi, personne n'a envie d'expliquer. Le patient est infantilisé ou chosifié, les soignants ne perdent pas du temps à expliquer. Il arrive que des infirmières récitent bêtement et à la vitesse grand V un texte qu'elles ont appris par coeur en guise d'information ou elles rabrouent le patient trop curieux... On se passe, trop souvent,  de nous faire signer des décharges avant des interventions, où on nous les fait signer au bloc en dernière minute, on signe sans pouvoir prendre connaissance des risques opératoiresetc... On met alors le "couteau sous la gorge" à l'usager de la santé, il signe vite ou il ne sera pas opéré et expulsé de l'établissement de soins.  Un usager de la santé ne discute pas, il s'exécute !L'usager ne pourra pas se plaindre de ne pas avoir signé sa décharge, de n'avoir pas pris connaissance des risques en cas de complication...

 

5) La personne hospitalisée peut quitter à tout moment l’établissement. Elle devra avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s’expose et signer au préalable une attestation. Seules les personnes ayant des troubles mentaux ou hospitalisée à la demande d'un tiers peuvent être retenues.

Si la personne n'est plus en contact avec la réalité (à cause d'un traitement par exemple), elle ne pourra pas sortir. Si on souhaite partir contre avis médical, on doit signer une décharge. Alors, on ne sera plus sous la responsabilité de l'hôpital. 

Cependant des équipes médicales ne nous laissent pas la possibilité de signer une décharge, on est "emprisonné" dans ces hôpitaux.

 

6)La personne hospitalisée est traitée avec égards. Le respect de la vie privée doit être préservé pendant les toilettes, les visites médicales, les brancardages, les radiographies… De même, l'établissement de santé doit respecter les croyances et convictions des personnes accueillies. La confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent doit être garantie.

En pratique, c'est faux. On suppose que le patient n'a aucun secret pour ses visiteurs, ses voisins de chambre etc. On sert aussi du jambon blanc aux musulmans et de la viande aux végétariens. La pudeur n'est pas souvent respectée, il est préférable d'être un nudiste qu'un pudique à l'hôpital.

 

7) La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d’un accès direct aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit, en cas de décès, bénéficient de ce même droit.

Les dossiers médicaux sont souvent falsifiés lorsqu'il a faute médicale ou pire encore. De plus, ils sont payants et souvent incomplets si on les obtient.

Il est donc inutile de les demander, de payer des salades...

Lorsqu'on est satisfait des soins, que tout c'est bien passé, on ne demande pas le dossier.

 

 

  

 

En résumé , les droits des patients sont trop souvent bafoués et il est difficile de les fairre respecter.  On s''expose à des vengeances de la part du corps médical pouvant aller jusqu'à l'euthanasie du patient....

  

 

         

                                   

 

 

                          

 

                                   

 

 

  Rediffusion d'une note de 2011

  

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F
ma mere hospitalisee le 19/12/13 pour comme un bon et gros probleme de toux pulmonaire sans toux <br /> <br /> on me demande d accepter une injection loi chatelet pour qu elle parte en paix en douceur a deux fois sur deux jours resultat je refuse <br /> resultat elle vie mange respire parle resonne tres bien<br /> <br /> HONTEUX CETTE LOI CHATELET
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W
<br /> le plein pouvoi ret le manque d'information des medecins et le patient pris pour un nain, sont courants - il y a surement des "dessous" pas très clairs !! dur dur !!<br /> <br /> <br />
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