Véronique Sanson menacée de mort par des fous de Allah...
Véronique Sanson (68 ans) a chanté une chanson intitulée «Allah» en 1989, il y a déjà 28 ans.
Voici un extrait des paroles qui ont choqué les fanatiques ou les tarés de Allah : "O Allah, à quoi te sert d'avoir un nom ? Pourquoi ce feu ce tonnerre ? Au nom de quoi fais-tu la guerre ?". Ces quelques mots ont suffi a provoqué une terrible colère. De dangereux déséquilibrés y ont vu un sacrilège... Véronique Sanson a alors reçu des missives anonymes et menaçantes. "Il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une prière à Allah lui-même et qu'elle ne met absolument pas en cause l'islam. D'ailleurs, je crois que les vrais musulmans l'ont bien compris et qu'ils ne se sont absolument pas sentis insultés par ma chanson" a affirmé Véronique.
Hélas, les menaces se sont faites de plus en plus nombreuses, plus violentes contre la blonde chanteuse et sa famille. Elle recevait des lettres qui la menaçait de la "vitrioler", des phrases telles que celle-ci "On va te vitrioler ta sale gueule de merde" et aussi, certains lui promettaient de mettre des bombes à l'Olympia. Le ministre de l'Intérieur avait alors décidé de mettre en place des mesures de protection pour Véronique Sanson et ses admirateurs. A l'Olympia, il y avait des fouilles systématiques. Des policiers en civil se mélangeaient au public.. Les fouilles méthodiques permettront de déjouer des attentats et les policiers en civil de repérer un cinglé qui avait caché un flingue dans sa chaussette... C'était seulement 3 ans après les attentats de 1986 commis à Paris.
Presque 20 ans plus tard, la talentueuse chanteuse a dit ceci : "Je pensais à tous ces jeunes gens et à ces petites jeunes filles que l'on endoctrinait à mort, à qui l'on faisait subir des lavages de cerveau pour se faire sauter avec des bombes". Véronique Sanson a renoncé à chanter cette chanson pour se protéger et pour protéger son public. Véronique Sanson a reçu de nombreuses lettres de musulmans "normaux" prétendant désapprouver ces menaces envoyées par des islamistes radicaux, des malades mentaux très dangereux. "J'ai été touchée par la lettre d'une vieille dame très érudite sur le Coran. Elle a écrit que mon tort était simplement d'avoir prononcé le nom de d'Allah dans une chanson pour divertir. Nous, on parle de Jésus ou de Bouddha. Je ne savais pas que parler de Allah était punissable de mort" a confié Véronique.
source : "La douceur du danger" (autobiographie de Véronique Sanson, écrite en 2005)
Article de 2017
Rediffsuion