Après la viande de cheval dans les plats cuisinés, voici maintenant les asticots...

4 Avril 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Traditions des pays, #viande, #profit

Pierre Hinard, ancien directeur qualité chez Castel Viandes, a révélé les dérives de la production industrielle de la viande dans son ouvrage intitulé Omerta sur la viande. Il raconte comment l’abattoir pour lequel il travaillait a volontairement contourné la loi. Seulement 6 mois après son arrivé, Pierre Hinard a été confronté à un petit problème : des invendus renvoyés par le distributeur Auchan. Ils avaient une couleur verdâtre et une odeur insoutenable. Cette viande avariée a été débitée en steaks de 170 grammes congelés pour les restaurants Flunch... Voici ce que déclarait le directeur de Castel Viandes : «On ne meurt pas d’une viande avariée ! Au pire, ça leur filera une bonne chiasse».

L’abattoir procédait discrètement à des opérations de remballe le week-end et il payait ce travail au black. Les employés étaient bien contents de travailler plus pour gagner plus...

Pour avoir osé signalé cette infraction au chef vétérinaire de l’entreprise en 2008 (7 ans), Pierre Hinard a été licencié... «Force est de constater que l'irrépressible appétence du patron pour la triche avait trouvé un écho complaisant ou un aveuglement chez certains fonctionnaires vétérinaires locaux".

Lorsque l’auteur évoque la composition des plats préparés à la viande, on a envie de vomir,... Je le cite : « Le pire en fin de chaîne dans les ateliers, c’est le broyé. Cette catégorie de viande recouvre des qualités et réalités à peine nommables. Les viandes souillées, renvoyées par un ou plusieurs clients, avec des dates dépassées, des viandes vertes, celles avec les asticots... tout attérissait. dans la broyeuse à destruction des industriels. Même les déchets tombés à terre. Ca finissait dans les farces de raviolis, les hachis parmentier ou lasagnes de bœuf de marques aussi populaires que Lustucru et William Saurin.