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Vivreaupresent

Olga a choisi l'IVG. Elle n'a pas été dorlotée par les soignants...

9 Juin 2023 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Histoires insolites mais vraies

 

 

Lorsqu’elle est tombée enceinte, son amant, un homme marié l’a laissée tomber. Elle avait 26 ans, elle avait un emploi précaire (CDD d’attachée commerciale).  Elle n’avait pas les moyens financiers d’élever seule un enfant. Le contexte n’était donc pas idéal pour avoir un enfant...

Sa mère lui a reproché d'être enceinte d'un homme qu’elle ne connaissait même pas et qui était marié. Quand Olga en a parlé autour d’elle, elle a été stupéfaite par les réactions des gens. On l’aurait traitée «d’inconsciente», de «fille facile». Elle cherchait du réconfort mais elle n’en pas trouvé... Elle s’est alors renfermée sur elle-même, elle n’en a plus parlé.

Elle a pris rendez-vous pour une IVG dans un Centre IVG . Le médecin irrespectueux l’a fait attendre une heure dans la salle d’attente. Quand ce gynécologue a enfin accepté la recevoir dans son cabinet , il n’a pas daigné la regarder il la méprisait trop pour lui jeter un regard, il avait le nez dans ses dossiers, il avait mieux à faire. Bref, aucune éducation, un personnage très suffisant. L’animosité était au RV... Il lui a demandé pourquoi elle ne voulait pas de ce bébé et il lui a reproché plus ou moins directement de ne pas aimer les enfants.  Il lui a rappelé que l’IVG ne devait pas être banalisée. C’est la méthode par aspiration qui a été retenue.

Après l’enquête sociale, Olga s’est retrouvée dans une des salles d’attente bondées, avec seulement deux infirmières pour plus de 20 femmes de tous âges, de toutes les conditions, certaines étaient très détendues et d’autres très anxieuses. Elles avaient toutes la petite robe de papier bleu. Pas de sourire, pas de réconfort, le personnel soignant n’est pas payé pour ça. «Je savais que lorsqu'on entre dans la machine médicale, on cesse d’être une personne pour devenir une patiente. Il faut obéir, suivre le protocole, aller sans se plaindre là où vous devez aller. Cette odieuse impression d'être un numéro de sécurité sociale ou un morceau de viande» a déclaré Olga.

L’opérateur (le chirurgien) a été le seul a tenté de la rassurer : «Vous voyez, tout s’est bien passé, ce n’était qu’une simple formalité». 

Il a fallu plusieurs mois à Olga pour cesser d’y penser. Pendant 1 an, à chaque fois qu’elle passait devant une pharmacie, elle avait le ventre qui se nouait.

Elle aurait écrit au ministère de la Santé pour expliquer que l’IVG n’était pas un acte anodin...

 


Chaque année, 220 000 jeunes filles et jeunes femmes ont recours à l’IVG. 83 % d’entre elles prétendent avoir été marquées par l’IVG, parfois traumatisées à vie pour certaines d’entre elles.

 

 

 

 

 

 

 

Source : Maxi du 2 au 8 mai 2014

 

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R
L'IVG est un meurtre ,surtout si s'il y'en a aucun motif médical pour le faire .<br /> ...<br /> IGV ne doit pas être un droit, parce que naturellement est une obligation.
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M
L'IVG EST UN DROIT ! LE DROIT DES FEMMES A DISPOSÉ DE LEURS CORPS PAR ELLE MEME ! ARRÊTER AVEC VOS DÉBILITÉS UN FOETUS NE RESSEMBLE PAS À ÇA !
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